Spatial Communal Habitat
Je réserve pour la conférence |
Château La Coste accueille au sein du Pavillon Renzo Piano et à l'intiative de Julie Shurz, un collectif de jeunes ingénieurs pour présenter leur projet "SCH... luck"
22 élèves-ingénieurs de Centrale Méditerranée ont travaillé en trois groupes sur la conception d’un habitat pour la lune, Mars ou sur un corps céleste en général. Chaque groupe a pu réfléchir à des tests types et à une architecture d’habitat qui conviendraient à leurs corps célestes respectifs. Ce projet est l’aboutissement d’un an de travail, encadré par l’architecte Julie Shurtz Muyldermans, le Dr. Carter du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) et fabriqué par Thomas Herzig, architecte autrichien spécialisé dans les structures gonflables.
L’objectif de ce projet est de concevoir un habitat spatial autosuffisant en capacité de s’adapter aux surfaces de n’importe quel corps céleste. Les élèves se sont inspirés de la nature pour concevoir leur habitat, lui donnant la forme d’un poulpe gonflable.
Issu d'une idée à volonté économique consistant à utiliser les cratères et les tubes de lave existants comme structures à exploiter, l’objectif est d’éviter de transporter une charge utile trop coûteuse de la Terre à un autre corps céleste. L’habitat possède un corps sphérique de 5m de diamètre avec une coque intérieure de 3m, et quatre bras suspendus de 7m de long pour l'habitation des premiers atterrisseurs.
La maquette sera par la suite utilisée pour effectuer des tests tels que la mesure du taux de CO2, la température, l’humidité et l’interaction entre les UV et les poussières. De plus, afin d’assurer l’autosuffisance de l’éclairage de l’habitat, un panneau photovoltaïque transparent a été installé pour alimenter des LED disposées tout autour de la maquette.
Cette expérience offre l'opportunité de faire avancer des idées sur un avenir probable, avec pour objectif à long terme de développer une collaboration avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA) afin de créer des habitats humains sur la Lune, sur Mars ainsi que des architectures pour d'autres corps célestes.
Le titre du modèle provient d'une synthèse de la dénomination initiale que les étudiants avaient trouvée : Spatial Communal Habitat, par la suite transformé en acronyme SCH. Le mot luck (chance) y a été ajouté. La contraction des deux « Chluck » (prononcé chlouk), fait référence à un mot provenant d’Alsace Lorraine qui décrit une petite gorgée.
Exposition du 13 janvier au 30 janvier
Ouvert le weekend de 12h à 17h
Conférence de clôture le mardi 30 janvier